Notre filière « Immersion »

L’immersion partielle précoce, c’est quoi ?

  • Pour apprendre une seconde langue sans trop de peine, rien de tel que de tomber dedans dès l’enfance.
  • Cet apprentissage permet à l’enfant d’être exposé intensivement et pendant une longue période à une seconde langue au cours de sa scolarité.
  • L’immersion génère un bon terreau pour le développement d’autres compétences et favorise le développement cognitif de l’élève, sans alourdir son programme de cours.
  • L’objectif de cet apprentissage est non seulement l’apprentissage de la langue étrangère, mais aussi la découverte d’une culture différente de celle de l’enfant.

Qu’en est-il de l’apprentissage du français ?

  • L’apprentissage du français est assuré par une enseignante francophone qui veille à la maîtrise et au développement de la langue maternelle.
  • En fin de parcours, les élèves doivent satisfaire aux mêmes objectifs fixés par les socles de compétences que ceux qui suivent une filière non immersive.
  • Ils passent leur CEB en français. Une étude prouve que leurs chances de réussite sont équivalentes à ceux des élèves n’ayant pas vécu cette expérience d’immersion.
  • Des réunions collectives et individuelles, avec les deux titulaires, sont organisées pour informer les parents sur l’évolution de leur enfant.

Comment mon enfant va-t-il comprendre son enseignante néerlandophone ?

  • A l’entrée en immersion, en 3e maternelle, les enfants ne comprennent pas ce qui est dit en néerlandais. L’enseignant a recours aux mimes, à la répétition, à des pictogrammes, aux rituels...
  • Il est vrai que les premières semaines sont souvent difficiles pour les enfants qui entrent en 3e maternelle « immersion ».
  • Les enfants apprennent certaines phrases du quotidien par cœur. Exemples : bonjour, au revoir, à demain, puis-je aller aux toilettes...
  • Très vite une solidarité entre enfants s’installe.
  • Chaque enseignante a son local : 1 local -> 1 langue

Nous avons organisé l’école de telle manière à ce que les deux classes se trouvent l’une à côté de l’autre ou l’une en face de l’autre afin d’aider les enfants. Ce que les enfants ont en commun dans leur classe francophone et dans leur classe néerlandophone : les charges, les référentiels, les règles de vie de la classe et les pictogrammes...

L’immersion est-elle accessible à tous les enfants ?

  • Les études démontrent que l’immersion est accessible pour plus de 90 % des enfants, quel que soit le milieu socio-culturel. L’immersion n’est pas réservée aux meilleurs mais à tous.
  • Tout comme tous les enfants sont aptes à aller à l’école, finalement. Certains réussissent avec beaucoup de facilité tandis que d’autres devront plus travailler, c’est pareil en immersion.
  • Tout comme dans l’enseignement classique, il ne faut donc évidemment pas s’attendre à ce que tous les élèves avancent au même rythme. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela ne dépend pas du QI, mais plutôt du fonctionnement cognitif et de la flexibilité mentale.
  • La décision de l’inscription d’un enfant dans la filière « immersive » revient aux parents.

Néanmoins, en cas de doute:

  • L’avis des enseignants de 1re et 2e maternelles est important pour aider les parents à prendre leur décision pour inscrire ou non leur enfant en immersion.
  • Un examen approfondi auprès d’un centre PMS peut être effectué afin que la décision soit prise en connaissance de cause.

Est-ce qu’un des deux parents doit connaître le néerlandais pour pouvoir accompagner son enfant dans un enseignement immersif ?

  • Ce n’est pas nécessaire mais cela est conseillé car cela demande un investissement supplémentaire de la part des parents.
  • Au départ les consignes sont suffisamment simples pour que les enfants puissent travailler avec le peu de vocabulaire déjà acquis.

Et moi, comme parent, quel est mon rôle ?

  • Suivre des cours en néerlandais demande plus de concentration que de suivre les cours en français. Les enfants en immersion peuvent être plus fatigués.
  • Il faut veiller à ce que la qualité et la quantité du sommeil de l’enfant soient respectées.
  • Pour ces raisons également, il est indispensable que les enfants immergés fréquentent l’école avec assiduité et que les absences soient évitées autant que possible, même en maternelle.

A quoi le parent doit-il être attentif ?

  • Le premier indicateur à surveiller est le bien-être de l’enfant. Il doit avoir du plaisir à venir à l’école.
  • Votre rôle sera aussi de corriger des fautes de langage en français observées à la maison.

Est-ce que les enfants sont bilingues en sortant de l’école primaire ?

Non. N’ayez pas d’attentes démesurées.
L’immersion ne constitue pas un miracle qui permettra de rendre l’enfant parfait bilingue.
Déjà, parce qu’il n’existe pas de « parfait bilingue », mais aussi parce qu’il est irréaliste de penser que seule l’immersion peut amener l’enfant à un niveau identique à celui de la langue maternelle.
« Croire que l’élève parlera les deux langues en 6e primaire est un leurre ».
L’immersion permet un meilleur niveau, une meilleure prononciation et surtout de dépasser la peur de s’exprimer.
L’un des premiers effets reconnus du bilinguisme est la flexibilité mentale. Les recherches ont montré que cet usage constant d’un double circuit renforce le système de « contrôle exécutif » du cerveau. Plus sollicitée, cette partie devient plus efficace. C’est ce qui explique que les bilingues réussissent mieux certaines tâches que les monolingues : résoudre des conflits, faire plusieurs choses à la fois, passer d’un ordre à un autre rapidement, inhiber une action...
Des études démontrent aussi que le cerveau des enfants en immersion était caractérisé par sa plasticité, et que les enfants passaient d’une langue à l’autre avec facilité sans les confondre.

L’impact sur la langue maternelle

  • Les chercheurs belges se sont penchés sur la question afin de vérifier que l’immersion n’était pas à l’origine de lacunes dans la langue maternelle des élèves.
  • Les études convergent et ces scientifiques affirment qu’il existe un léger retard au début de la scolarité, mais celui-ci est comblé petit à petit de sorte qu’en 6e primaire, on ne démontre pas de différence de niveau en français, que ce soit en lecture ou en orthographe, entre les élèves bilingues et monolingues.